Caroline Font (Inrap), Aurélien Bolo (Inrap), Sylvain Mazet (Inrap), Sylvain Rassat (SRA Picardie)
Logiciels utilisés : ArcMap
Public concerné : Tout public
Résumé : Depuis 2008, l’Institut national de recherches en archéologie préventive (Inrap) premier acteur de l’archéologie en France, mène les opérations d’explorations archéologiques en préalable à la construction du canal Seine-Nord Europe. Ce sont ainsi près de 2 500 ha qui, à terme, seront parcourus par les chercheurs de l’institut. L’ampleur de l’aire d’investigation archéologique prévue pour le projet d’aménagement du canal Seine-Nord Europe induit une accumulation très importante de données scientifiques. Afin d’optimiser l’utilisation de ces données, la décision de mettre en place un système d’information géographique (SIG) est vite apparue comme une évidence. Une équipe de topographes et infographistes fortement sensibilisée à l’utilisation des SIG a, dès le début des opérations, proposé une réflexion sur les processus scientifiques et techniques d’acquisition et d’exploitation des données.La chaîne opératoire ainsi mise en place permet d’optimiser l’intégration des données archéologiques dans le SIG, de valoriser les compétences de chaque acteur du projet et d’assurer une véritable collaboration entre les archéologues et le plateau technique. Dans cette communication nous vous présenterons notre réflexion sur l’intégration du SIG en archéologie préventive à travers une grande opération d’aménagement. Nous aborderons les différentes étapes de notre réflexion, les avantages et les inconvénients qui ressortent de ces cinq années d’expérimentation. Nous vous proposerons également d’aborder quelques exemples d’exploitation scientifique selon différentes problématiques scientifiques (cartographie générale, cas particulier d’exploitation spatiale des sites du paléolithique – statistique spatiale, géostatistique – et des vestiges de la Première Guerre mondiale).
Pirot Françoise, Ingénieur de Recherche CNRS, CNRS-UMR8564 _ Yuste Amalia, doctorante en histoire de l’art, Université Complutense de Madrid (Espagne) _ Passini Jean, Directeur de recherche CNRS, UMR 8558, EHESS/CRH/LaDéHiS
Logiciels utilisés : ArcGIS-ArcInfo 10, Spatial analyst, Geostatistical analyst
Public concerné : Tout public
Résumé : Le relevé des signes lapidaires et leur classification ont fait l'objet de nombreuses études en Europe. Le cloître de la cathédrale de Tolède (Espagne), commencé en 1389 par Pedro Tenorio, en compte plus de 3 500 dans sa structure actuelle. On cherche à utiliser les signes lapidaires pour comprendre les étapes de la construction du cloître en appliquant aux données géospatiales réunies deux méthodes d’analyses spatiales de proximité: une exploratoire (NEAR) et une multivariée (les Nuées dynamiques géospatialisées). Cette double analyse met en lumière l'existence d'ateliers de tailleurs de pierre et les étapes de l'avancement de la construction entre 1389 et 1418, date de son achèvement.
Noc Eloïse, Bohbot Hervé UMR 5140, Archéologie des Sociétés Méditerranéennes
Logiciels utilisés : ArcGIS for Desktop
Public concerné : Tout public
Résumé : A partir d'une importante quantité de documents bibliographiques, les vestiges et le mobilier archéologique du complexe funéraire de Saqqâra ont été enregistrés dans une base de données qui pourra concourir à la conservation et la gestion du patrimoine archéologique.
Claudine Dauphin - UMR 8167 "Orient et Méditerranée – Monde byzantin", CNRS, Universités Paris-I et IV, EPHE, Collège de France, Paris, et Council for British Research in the Levant (CBRL), London-Amman. E-mail : claudine.dauphin@college-de-france.fr Mohamed Ben Jeddou - UMR 8167 "Orient et Méditerranée – Monde byzantin", CNRS, Universités Paris-I et IV, EPHE, Collège de France, Paris. E-mail : mohamed.ben-jeddou@college-de-france.fr Jean-Marie Castex - Docteur de 3e cycle en Géographie, Professeur de Géographie et d’histoire honoraire, Géographe de l’Equipe "Sédentaires et Nomades dans le Levant Sud de Byzance aux Mamelouks: dynamique du peuplement et expression artistique" (UMR 8167 du CNRS). E-mail : jean-marie.castex@wanadoo.fr
Logiciels utilisés : ArcGIS ArcInfo 10.2
Public concerné : Tout public
Résumé : "Et fais aux gens une annonce pour le Hajj. Ils viendront vers toi, à pied, et aussi sur toute monture, venant de tout chemin éloigné" (Coran, 22 : 27, Al-Hajj, Le Pèlerinage). Le pèlerinage à La Mecque est le cinquième pilier de l’Islam, une obligation pour tout musulman, après la profession de foi (shahada), la prière rituelle cinq fois par jour (salat), l’aumône obligatoire (zakat) et le jeûne (sawm) du Ramadan. Les rites du pèlerinage furent fixés par le prophète Muhammad lui-même lors du “Pèlerinage de l’Adieu’’ qu’il conduisit en 631 peu avant sa mort à Médine. Le transfert définitif du califat omeyyade de Médine à Damas à l’avènement en 661 de Mu‘âwiya ibn Abî Sufyân, gouverneur depuis 639 de la Syrie sous le joug musulman, entraîna la sanctification du chemin millénaire emprunté par les caravanes du désert arabique aux terres fertiles du Levant Sud, route qu’avaient également suivie les conquérants musulmans pour envahir la Palestine et la Syrie en 634-636, chemin, cependant, au tracé mouvant. Dans le cadre du Projet SIG “Sédentaires et Nomades dans le Levant Sud de Byzance aux Mamelouks: dynamique du peuplement et expression artistique”, nous nous sommes appuyés sur les témoignages littéraires, les découvertes archéologiques, et les sources cartographiques, pour reconstituer le tracé omeyyade (VIIe-VIIIes.), utilisé également par les Abbassides, les Ayyoubides, les Fatimides et les Mamelouks, ainsi que le tracé ottoman (XVIe-déb. XXes.) du tronçon sud-jordanien de cette route du pèlerinage (Darb al-Hajj). La vérification du rapport entre les tracés omeyyade et ottoman, et des éléments marquants du paysage (altitude, pente, relief, exposition, distance au réseau hydrographique et aux points d’eau), la prise en compte de la visibilité, de la sécurité, des obstacles du relief et du terrain, du climat, ainsi que la localisation précise des campements structurés de la caravane du hajj (dont les codes différaient des campements bédouins), nous ont permis de...
Sylvain Mazet (INRAP), Cyril Marcigny (INRAP), Bruno Aubry (INRAP)
Logiciels utilisés : ArcGIS 10
Public concerné : Spécialistes SIG
Résumé : Le caractère exceptionnel du chantier d'archéologie préventive menée à Alizay permettant de documenter l'occupation humaine en bord de Seine depuis le Paléolithique supérieur jusqu'au Moyen Age a nécessité la mise en place d'un processus spécifique d’acquisition, de traitement et d'analyse des données archéologiques. Station totale robotisée, tablet PC, base de données et SIG ont permis d'enregistrer et analyser les 120 000 vestiges et 2700 structures exhumées. La communication s'attachera à détailler le processus et les méthodes mis en oeuvre ainsi que les principaux résultats archéologiques.
UMR 7041 ArScAn, Université de Paris 1 - Panthéon - Sorbonne
Logiciels utilisés : ArcGIS 10 for Desktop, Spatial Analyst, 3D Analyst
Public concerné : Tout public
Résumé : Le sanctuaire de Délos est l'un des plus grands sanctuaires de la Grèce antique. Il est fouillé sous l'égide de l’École Française d'Athènes depuis plus d'un siècle. Depuis 2007, une équipe pluridisciplinaire dirigée par Mr. le professeur R. Etienne (Univ. Paris I) a mis en place une base de données géographique sur l'emprise du sanctuaire d’Apollon destinée à faire la synthèse de plus de 100 années de travaux archéologiques. Cette base de données réalisée de l'échelle du bloc à celle du sanctuaire est couplée à un outil de webmapping et à des restitutions 3D. Elle permet d’éclairer sous un jour nouveau l’organisation de ce sanctuaire.
Laurent Costa UMR 7041 ArScAn
Logiciels utilisés : ArcGIS 10 for Desktop
Public concerné : Tout public
Résumé : Archéologies du Bassin parisien, réseau de sites et réseau d’acteurs est un programme transversal piloté par l’UMR 7041 ArScAn - Archéologies et Sciences de l’Antiquité, Maison de l’archéologie et de l’ethnologie de Nanterre et partagé avec l’UMR 8215 Trajectoires. Il associe également des partenaires d’autres institutions : Ministère de la Culture, INRAP, Ecole de Hautes Etudes en Sciences Sociales, Université Paris 8, UMR Géographie-Cités. Nous proposons de présenter durant cette communication la réflexion engagée dans le cadre du programme sur la question du travail collaboratif et sur la constitution des référentiels géohistoriques. La notion de référentiel géohistorique constitue pour les programmes de recherche ayant une dimension spatiale, un des socles élémentaires du partage de données donc de l’interdisciplinarité. Ces référentiels peuvent être définis comme des noyaux d’informations géographiques permettant de localiser les données expertes produites par les chercheurs. Il s’agit par exemple de réinscrire dans un espace géographique contemporain des données aussi variées que les sites archéologiques, les limites de seigneuries médiévales, les réseaux de voies du XIXe siècle, les différentes natures d’occupation des sols, etc... Le travail présenté, toujours en cours, s’appuie sur le développement des projets ainsi que sur la mise en place d’une infrastructure de saisie de l’information géographique en ligne, déployée en collaboration avec le TGE-Humanum. Ces géoservices, qui ont déjà été mis en production dans une série de projets allant de l’échelle du site à celle du Bassin Parisien, permettent la visualisation, l’édition et l’analyse des données géographiques en ligne. Basé sur l’Open Data, le système Bassin Parisien ouvert à tous se développe au fur et à mesure de l’avancée des projets associés permet à tous les acteurs du Bassin Parisien qui le souhaitent de disposer à la fois d’une ressource qui s’enrichi constamment (données géohistoriques) et ...
Paul Fernandes (pétroarchéologue entreprise Paléotime, université Bordeaux 1) - Denis Dalphinet (étudiant CNAM-ESGT, stagiaire entreprise Paléotime)
Logiciels utilisés : ArcGIS for Desktop 10.3, ArcGIS Online
Public concerné : Spécialistes SIG
Résumé : En plus des fonctions d’analyse spatiale d’ArcGIS, le SGBD PostgreSQL a été utilisé. Ses requêtes en langage SQL ont complété les fonctions d’ArcGIS. Pour rendre compte du résultat obtenu, une représentation cartographique de la diffusion a été produite. Elle permet de visualiser les parcours, pour l’instant très théoriques, que peuvent prendre des silex en particulier à partir de leurs zones de formation, lors de leur transport par les différents cours d’eau. ArcGIS OnLine (AGOL) a ensuite été utilisé pour partager les données entre les partenaires du projet. Une symbologie adaptée reprend certains codes couleur des chartes internationales en matière de carte géologique. De plus, des fenêtres contextuelles affichent les données attributaires associés à chacune des formations géologiques, des bassins-versants et des cours d’eau. Une partie des données pourra être diffusée vers le public sur AGOL lorsque la décision en sera prise. A terme, les données produites par ce projet collectif de recherche et les différentes cartographies qu’il produit, serviront à alimenter la réflexion des différents chercheurs concernés par ce projet de recherche (archéologues, géologues, etc.) à tester des hypothèses de déplacement des populations préhistoriques en fonction de la localisation des ressources primaires ou secondaires en silex.