Dominique Baud - Laboratoire PACTE Université Grenoble Alpes
Logiciels utilisés : ArcGIS for Desktop 10.1
Public concerné : Tout public
Résumé : Au cours des deux derniers siècles la physionomie des paysages de la plaine du Rhône a rapidement évolué suite au changement de mode économique du milieu montagnard, au développement de l’urbanisation et à la mise en œuvre de grands travaux d’aménagement du territoire, notamment pour se prémunir des inondations. Afin d’appréhender, de mesurer ces dynamiques paysagères et de comprendre les interactions homme/environnement autour du fleuve une méthodologie basée sur la cartographie diachronique a été mise en place. Notre propos s’attachera à expliciter et à commenter cette démarche.
Estelle Ployon. Laboratoire EDYTEM, CNRS-Université de Savoie Julien Monney. Equipe scientifique de la grotte Chauvet, Elisa Boche Edytem-Ministère de la Culture, Jean-Jacques Delannoy. Laboratoire EDYTEM, CNRS-Université de Savoie, Stéphane Jaillet. Laboratoire EDYTEM, CNRS-Université de Savoie, Benjamin Sadier. Perazio Engineering-EDYTEM GENESTRE, J.M. Directeur de l'Equipe scientifique de la Grotte Chauvet - Ministère de la Culture
Logiciels utilisés : ArcGIS for Desktop
Public concerné : Tout public
Résumé : La grotte Chauvet - Pont-d’Arc a été découverte en 1994. La grotte Chauvet est emblématique des grottes ornées et recèle une diversité de vestiges et de traces. A ce titre elle vient d’être classée patrimoine mondial de l’Unesco. Dès 1998, une équipe scientifique a été constituée pour étudier la cavité elle-même et la richesse des témoignages : des peintures datées de 32/30000 BP, des marques de fréquentations humaines et animales. Les travaux scientifiques menés couvrent des champs disciplinaires très variés (archéologie, préhistoire, géomorphologie, sédimentologie, géologie, ichnologie, paléontologie, art rupestre…). 20 ans après la découverte de cette grotte, les investigations ont été nombreuses et les données acquises conséquentes. Dans un souci de centraliser et d’archiver ces données acquises au fils des campagnes de terrain, la constitution d’un SIG spécifique à la grotte Chauvet a été initiée en 2008. La présente contribution vise à présenter la démarche engagée pour la constitution d’un SIG, les différentes étapes mais surtout les contraintes inhérentes à cet objet à la fois complexe et emblématique. Sa construction très progressive, en concertation avec les différents acteurs et champs disciplinaires, a été une étape plus qu’essentielle pour que chacun puisse amener sa pierre à l’édifice. Cela a favorisé l’adhésion progressive des scientifiques et a finalement constitué un véritable support de dialogue interdisciplinaire permettant un travail collectif et la réalisation d’un atlas thématique. Dès lors, le SIG est central dans la gestion des données acquises mais plus encore, il permet maintenant de véritablement alimenter les discussions par croisement des données et interrogation de la base de données attributaires notamment autour des questions de répartitions spatiales des vestiges et les possibilités de déplacement dans la grotte en 3D. Enfin, le SIG dans son état actuel est opérationnel et continuellement enrichi. Il est maintenant aux portes du SIG
Bruno Vrielynck - CCGM / CNRS-UPMC
Logiciels utilisés : ArcGIS for Desktop
Public concerné : Tout public
Résumé : Souvent les cartes résultant de projet ArcGIS sont destinées à être imprimées, les ultimes corrections parfois significatives sont réalisées dans le format requis par l’imprimeur. Comment réintégrer ces modifications majeures dans le projet originel ? Il n’est pas rare non plus que des données importantes ont été éditées sous forme de cartes imprimées. Comment intégrer les données de telles cartes dans un projet ArcGIS ? L’expérience des cartes géologiques des océans de la CCGM nous a conduits à établir une procédure. Elle sera l’objet de cette présentation.
Dr. Harold Clenet, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne
Prof. Philippe Gillet, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne
Logiciels utilisés : ArcGIS
Public concerné : Tout public
Résumé : L'exploration planétaire nécessite la mise en relation de plusieurs jeux de données issus des différentes sondes spatiales. Le SIG permet d’assembler et de gérer ces données pour une interprétation plus globale de la géologie. Les spécificités du SIG planétaire et des exemples concrets d'applications sur la Lune, Mars et l'astéroïde 4-Vesta seront présentés.